Le 15 avril 2014 a eut lieu un événement inaccoutumé ; l’Inde, un des pays les plus conservateurs du monde, a reconnu l’existence d’un troisième sexe, et leurs donne droits- (aux personnes dîtes transgenres, nommées localement les Hijras », « aravanis », ou eunuques)- à toutes aides sociales. Cette reconnaissance a lieu seulement dans quatre pays du monde ; l’Allemagne, le Népal, l’Australie et l’Inde. L’objectif principal de cette enquête a pour but d’établir un état de fait, d’en trouver les causes et d’en dégager un ou des préceptes. De manière générale, on tente de comprendre l’approche à l’apparence, la manière dont les individus usent de celles-ci et à quelle(s) fin(s). Chacun, volontairement ou non, aurait une relation particulière quant à son apparence. L’apparence est un objet en soi, qu’on tente de saisir. Mai 1968 peut être pris comme acte précurseur d’une révolte marquée par le style antiautoritaire, par le réinvestissement politique de la nature et du corps.
Ici, il s’agira de disposer « les apparences » (où l’on exposera, ultérieurement, pourquoi l’usage de ce terme au pluriel) face aux aspirations politiques, sexuelles et sociale. Nous nous sommes approchées de la cause Queer , à la transsexualité ainsi que du travestisme. Afin de mieux comprendre le style transsexuelle, leur rapport à l’apparence, leur engagement politique, si ils en avait un et pourquoi. Notre objet d’étude est de pleine actualité puisqu’encore aujourd’hui le débat sur le genre persiste. Celui-ci n’a été qu’un cas pour comprendre et accentuer le fait que l’apparence est une construction individuelle ainsi que collective puisqu’elle a pour fin, un combat contre des idéologies (avis préconçus, politique mise en place ou non, recherche d’une visibilité, d’un droit etc.). Dire que c’est une construction sociale serait incorrect, c’est une construction qui unit les aspirations de chacun en lien avec des oppositions aux standards sociaux ou idéaux. Par ailleurs, nous allons démontrer que les pratiques sexuelles et identité genrée peuvent s’apercevoir grâce à l’apparence mais que celles-ci n’est pas que superflu. Avant tout propos, définissons les termes qui seront employés ; le travestissement est l’action de transformer, d’altérer la nature de quelque chose ; déformation. A ne pas confondre avec la transsexualité qui est un trouble de l’identité sexuelle dans lequel le sujet a le sentiment que son corps n’est pas en concordance avec son sexe « psychologique » mais appartient au sexe opposé. (Cette définition psychiatrique exclut les travestis, les homosexuels ainsi que les personnes atteintes d’une anomalie chromosomique [syndrome de Klinefelter, de Turner, etc.).La sociologie est de nos jours critiquée, elle reste cependant l’une des « sciences » la plus adéquate pour comprendre des comportements en lien avec d’autres, qu’est-ce qu’ils les déterminent et enfin pour qui sont destinés ces signaux. Nous tenterons de comprendre en quoi l’apparence sert d’arme subversive, est-ce une forme d’engagement politique et morale suffisante. Quelle est la liaison entre l’apparence et l’attitude face aux questions de genre ? Nous avons tenté de saisir une approche oubliée de tous, celle des pratiques communautaires et sexuelles. Pourquoi elles sont tant stéréotypées, cela s’avère-t-il en réalité, il sera pertinent d’analyser un groupe plutôt renié et négligé quant aux médias et de la recherche en général.